mercredi 22 août 2012

22 août 1742 - 22 août 2012


Il y a deux cent soixante-dix ans aujourd'hui, Jean-Jacques présentait devant l'honorable Académie des Sciences son Projet concernant de nouveaux signes pour la musique. Projet dont il était persuadé qu'il ferait sa fortune et sa gloire et qui ne reçut pas, malheureusement pour lui, l'accueil escompté.

Je me suis rendu cet après-midi dans la cour Napoléon et la cour carrée du Musée du Louvre, comme en pélerinage, mais je n'ai pu résoudre le mystère de l'emplacement exact de l'Académie des Sciences dans ces bâtiments en 1742.  Il semblerait qu'elle se trouvait au premier étage de l'aile au sud-ouest de la cour carrée; aile qui se prolonge dans ce qui est aujourd'hui la cour Napoléon. J'y reviendrai dès que j'aurai obtenu des informations plus précises et plus fiables.



Comme chacun l'a remarqué, dans la cour Napoléon est célébré le génie français, par une longue série de statues représentant les hommes illustres qui ont marqué l'histoire de France du 16ème au 18ème siècle, et Jean-Jacques ne manque pas à l'appel, bien entendu. 



J'imagine, avec un certain serrement de coeur, Jean-Jacques retournant, à la fin de cette journée où il vit ses espoirs déçus, dans sa chambre de l'hôtel Saint-Quentin, l'âme en peine, et n'imaginant certainement pas qu'il serait célébré un siècle plus tard dans cette nouvelle aile du Palais du Louvre, construite sous Napoléon III.

mercredi 15 août 2012

Revue de presse...


Un portrait de votre serviteur dans le journal néerlandais Trouw
paru le 9 juillet 2012.
Toute personne susceptible de le traduire me rendrait un grand service.
Merci !



mardi 14 août 2012

Rousseau chez Voltaire


Annonce de la représentation du Premier livre des Confessions
qui aura lieu au Château de Ferney-Voltaire
le vendredi 14 septembre



dimanche 12 août 2012

Montpellier


Je ne sache pas d'avoir vu, de ma vie, un pays plus antipathique à mon goût, que celui-ci, ni de séjour plus ennuyeux, plus maussade, que celui de Montpellier, écrit Jean-Jacques dans sa correspondance.

Ce n'est pas mon avis, mais Montpellier s'est évidemment beaucoup transformée depuis 1737.

Tout près de la superbe promenade du Peyrou, du Jardin des plantes et de la Faculté de Médecine, où Jean-Jacques vint consulter le fameux docteur Fizes, qui avait guéri un "polype au coeur", se trouve la rue Jean-Jacques Rousseau, ancienne rue Basse, où Jean-Jacques séjourna, à l'actuel numéro 26, où figure cette plaque. Ce n'est semble-t-il pas la pension du docteur Fitz-Morris, mais la maison d'un certain monsieur Marceron.

Tout près de là se trouve aujourd'hui une véritable oasis, le restaurant Le Petit Jardin, au cadre très rousseauiste, où l'accueil est charmant, la nourriture excellente et l'atmosphère délicieuse, surtout sous le ciel étoilé des nuits d'été languedociennes. Je vous le recommande chaudement, si vos pas vous mènent un jour ou l'autre jusque là.