samedi 27 septembre 2014

Hommage à Colette


Colette James nous a quittés le 13 septembre dernier.

J'ai eu la chance de la connaître grâce à Jean-Jacques Rousseau, qui nous a réunis dans l'amour de la littérature, de la liberté, de la musique, et donc de la sensibilité et de la beauté.

Treize dimanches après-midi, pendant un peu plus de deux ans, elle nous a délicatement et généreusement accueillis, lui et moi, dans son beau salon de la rue de la Cerisaie, transformé pour l'occasion en un petit théâtre, où j'ai dit, dans des conditions parfaites et devant un public d'amis choisis par ses soins, les Confessions du célèbre Citoyen de Genève.

Ce furent des moments précieux et inoubliables dont je lui serai toujours reconnaissant.

Oui, j'ai eu beaucoup de chance de rencontrer Colette, comme tous les artistes qu'elle a aimés et pris sous son aile, et j'aime que Jean-Jacques ait donné son prénom à la petite bergère, héroïne du Devin du village, son célèbre opéra.



L'air de Colette dans le Devin du village